lundi 31 mai 2010

J'ai fait un rêve.























Le monde des rêves se caractérise souvent par l'invraisemblance des faits qui s'y produisent.
Utopie et réalité s'y confondent parfois.

Justement, il y a de cela quelques nuits, j'ai commis deux rêves particulièrement irréalistes.
Pour le premier, j'ai rêvé qu'un décret ministériel interdisait toute coupe, toute destruction de coquelicots, de marguerites, de résédas, de campanules, de chardons, de lotiers, de sainfoins, de panais et de berce, de cardère et de bardane, de trèfles et de toute une ribambelle d'autres plantes sauvages du 1er mars au 30 septembre. Quelques exceptions justifiées permettaient de faciliter l'application de cette mesure juridique : pour des raisons de sécurité, tontes sur 1m50 de bordures routières mais pas plus, de terrains de sport, de lieux de stationnement et des parties centrales de chemins, etc.
Summum de l'utopie, il devenait obligatoire, par arrêtés préfectoraux, sur tous types d'espaces enherbés de planter un minimum de 75% d'espèces sauvages locales pour chaque nouvelle plantation. Les listes étant définies selon des aires de répartition des espèces à l'échelle régionale.

Au bout de deux années d'application de ces règles juridiques et malgré une fréquente indiscipline tolérée par les institutions, une augmentation inexpliquée des rendements agricoles des producteurs de fruits se produisit. Une surprenante diminution des maladies associée à une hausse spectaculaire de la pollinisation avaient même rendu inutile l'utilisation de produits chimiques. Les scientifiques et naturalistes finirent par publier des chiffres prouvant une hausse brutale des effectifs de butineurs : abeilles, bourdons, papillons, guêpes, syrphes et autres insectes.
Dans leurs jardins, les gens avaient, eux aussi, fini par constater une évidente apparition de nombreuses espèces de papillons. Ils les croyaient nouvelles puisqu'ils ne les avaient jamais vues auparavant mais il s'agissait plutôt d'un retour d'espèces passées dans l'anonymat à force de dégradation de leurs milieux de vie.

Au plus profond du sommeil, j'ai fait un autre rêve tout aussi incroyable.
Je visitais au début du mois de juin les abords d'un local des services techniques des espaces verts d'une commune. Aucune tonte n'avait été effectuée sur toutes les parties enherbées : il s'agissait visiblement d'une gestion en fauchage tardif ! Fait absolument impensable en ces lieux où l'on s'attend plutôt à un excès de zèle des machines à tondre et des diffuseurs de produits chimiques biocides.


J'y trouvais là aussi des plantes sauvages parmi lesquelles : des résédas jaunes, des coquelicots, des marguerites, divers géraniums, graminées et chardons sauvages, des compagnons blancs, etc.
Aussitôt, j'organisais une séance de découverte en rassemblant des habitants de la commune et des environs pour partager avec eux ce festival de biodiversité bariolée. Un enthousiasme roboratif emplissait le cœur des personnes présentes qui repartaient avec la volonté de rééditer l'opération chez elles...

Eh bien croyez moi si vous le voulez mais le plus surprenant, c'est que l'un de ces rêves s'est réalisé. Et si. A vous de deviner lequel...

Guillaume.

3 commentaires:

  1. je pense que c'est le denier rêve raconté qui s'est réalisé !

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  2. Le changement des mentalités prend du temps mais petit à petit s'impose à l'esprit... Rien n'est utopie, juste une question de patience et de pédagogie "festive" :-)
    L'exemple est la meilleure manière de communiquer les évidences. Les rudérales reviendront bientôt dans tous les jardins de France !

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  3. de Martin a Ghandi

    i have a Guillaume's dream.

    Mon intention n'est pas de transformé ton rêve en cauchemar mais juste dire que l'état n'a pas le pouvoir d’interdire.

    L’état perçoit 10 % des richesses par prélèvement des impôts. Et ses 10 % sont utilisé pour la communication afin d’être réélu

    Les 90 % qui reste se partage entre les banques et les grand groupe du cac 40.

    un exemple précis

    la dechetterie de ma commune est gérer par véolia une entreprise constituer non de travailleur mais de gestionnaire qui savent facturer a ma commune des prestations sans aucun fondement.

    Un jour souhaitant faire du développement durable par de la récupération de déchet. Je vais a la déchetterie pour récupérer une planche de bois dans la ben.
    Voila que le gardien m’arrête et me dit tous ce qui est dans la Ben appartient au gestionnaire.
    En résumé le maire, le préfet, le député, le ministre, et le président ne sont que des VRP ( voyageur représentant placier) a la solde des grands groupes du caca 40 et aussi des banques

    psss : pour finir en positif ce rag pickers* dans la décharge de Gazipur en inde fait beaucoup plus pour l’environnement que que le grenelle .

    * rag pickers = valorisateur de dechet






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