jeudi 10 octobre 2013

Déjà 3 ans et demi !

- Olivier : en lisant le dernier article de Guillaume, vous avez découvert le nouveau bandeau du blog. Il me semble que celui-ci mérite que l'on s'y intéresse quelques instants.
A mon sens, il est parfaitement représentatif du contenu de ce site à deux mains puisque c'est un dessin de Guillaume que j'ai colorisé.
C'est donc un petit cadeau que nous vous offrons pour fêter - avec quelques mois de retard - le troisième anniversaire du Retour aux Sources !

Et pour ne pas oublier les autres bandeaux qui ont accompagné nos textes foutraques et instructifs, les voici rassemblés ici, rien que pour vous !


Nous remercions les primo-visiteurs ainsi que les fidèles de la première heure, ceux qui ont eu le courage de lire - en entier ! - les 93 articles qui précèdent celui-ci !

- Guillaume : Bon sang ! 93 articles !
Oui, s'il y en a qui les ont tous lus, je leur tire mon chapeau et je leur témoigne ma reconnaissance émue. Surtout qu'en ce qui me concerne, j'ai une fâcheuse tendance à m'épandre en digressions achiletalonesques. Mais bon, c'est un défouloir. Écrit sur un ton ministériel, le blog ne serait pas lu, non ? J'avoue que le ton rageur-énervé me tente aussi mais je me contiens pour l'instant...
Et puis, c'est vrai, il y a les photos mais surtout les dessins pour égayer le tout. A ce propos, Olivier a raison de souligner le travail à quatre mains. Il y a très souvent une complémentarité entre le texte de l'un et le dessin de l'autre. Et Olivier est capable de tout dessiner sur commande. C'est ce que j'apprécie (et qui m'impressionne) quand je suis (souvent) à cours d'illustration. Il suffit de lui demander tel truc et hop ! Il le fait. De toutes façons, il sait tout faire !

- Olivier : on dit souvent que pour qu'un duo perdure, il faut que les deux partenaires s'estiment et s'apprennent mutuellement des choses. Je pense que c'est le cas pour notre duo. J'admire bigrement l'art de manier les mots dont fait preuve l'ami Guillaume. Je n'hésite d'ailleurs pas à le ranger parmi les poètes des temps modernes. Oui oui, carrément !
Et puis, il faut bien avouer que pour ce qui est des dessins, il n'est pas à la traîne ! Ceux qui ont eu la chance de contempler le panneau "zone refuge" qu'il a illustré sauront de quoi je parle. Et puis je vous montrerai aussi, un jour, si vous êtes sages, le dessin qu'il a réalisé pour mon dernier anniversaire ! Je vous assure qu'il vaut son pesant de noisettes !

- Guillaume : houlà, merci mais tu y vas fort, cher Olivier ! Pour une fois, je ne sais plus quoi dire ! Que d'émotions ! "Autant en emporte le vent" et "Sur la route de Madison" peuvent aller se rhabiller. Quant à nous, il est temps de mordre à nouveau dans les feuilles, blanches et vertes.

- Olivier : ce sera le mot de la fin !
A bientôt pour un nouvel article-fleuve !


mardi 1 octobre 2013

Les choses vraies - épisode 7

Lien vers l'épisode précédent

Enfin ! Nous y voilà :
La Sierra de la Culebra, autrement dit le "massif de la Couleuvre". Bien sûr, ce n'est pas la couleuvre que nous sommes venus traquer (voir les épisodes précédents). Le site est connu pour abriter une bonne population de loups. Ce n'est pas vraiment la période idéale pour les observer, mais nous sommes malgré tout emplis d'espoir.

Nous nous sommes installés en début de soirée. Nous formons une belle ligne sur un versant de colline et nous avons sorti longues-vues et jumelles pour scruter la plaine qui s'étire devant nous sur des kilomètres.


C'est parti. Une dizaine de paires d'yeux balaient le site en simultané. Chaque mouvement nous fait tressauter, espérer... Ici, un renard tout absorbé par les petits mouvements de l'herbe. Là, un oiseau qui rentre se coucher après une dure journée. Là encore, un chevreuil qui hume le vent d'un air inquiet. Tout au fond, un chat en maraude.

Quand tout à coup... Il est là : un long hurlement se fait entendre. Un autre suit, puis des jappements ! Le concert dure quelques secondes pendant lesquelles nous restons pétrifiés, extatiques. Le son s'arrête. Il est près de 21h30. Nous nous regardons tous, les yeux brillants, un sourire béat sur le visage.
On ne le voit pas mais il est là, sous nos yeux, dans cette plaine, caché dans un bosquet d'arbres, dans des fourrés. Il est là, à seulement quelques kilomètres !

La nuit tombe doucement. Nous restons encore quelques minutes, jusqu'à ce que nos yeux n'y voient plus goutte, le temps d'observer une famille de sangliers en pique-nique.


Il est désormais temps de lever le camp. Nous rangeons notre matériel optique et nous nous promettons de revenir le lendemain à l'aube...



Les dessins originaux, tirés du carnet de croquis