mercredi 16 décembre 2015

J'ai toujours préféré les monstres... bonus 2


Pour une fois, je vais me faire l'avocat du diable. Histoire de ne pas passer pour le mec qui ne pond que des panégyriques des espèces sauvages. Au bout d'un moment, ça n'est plus crédible.

Donc.
S'il y a bien deux groupes d'insectes qui ont la faveur du public ce sont les papillons et les libellules.
Pour les premiers, la décoration, tantôt exubérante style rococo décadent, tantôt d'un minimalisme digne de l'avant-garde la plus "in", occupe tant de place qu'elle occulte les 6 pattes, la longue trompe, les yeux à facettes, les poils partout, etc.
Pour les secondes, la silhouette s'est tellement allongée qu'on a l'impression de voir voler des mannequins, certes rachitiques à faire peur (mais le bourrage de crâne nous a convaincus (soumis ?) que c'était le beau du moment), parées de combinaisons moulantes à paillettes en vogue lors des soirées disco seventies. Ne manquent que les cols pelle à tarte et les pattes d'eph'.

Je fais ce que je peux pour relativiser la beauté de ces nymphes ailées mais je sens bien, là, que vous ne marchez pas. Et que ma prose fine comme une côte de bœuf charolais ne saurait vous convaincre que ces insectes sont les exceptions qui confirment la règle.

OK. D'accord. Vous l'aurez cherché... Alors voilà à quoi ressemble la tronche d'une libellule en gros plan.
Le Bisou ! Le Bisou ! Le Bisou ! Le Bisou ! Le Bisou ! ...







Guillaume

PS: il s'agit d'une tête de Sympecma fusca ou Leste brun, une espèce qui a la particularité d'hiberner en hiver.

mercredi 25 novembre 2015

J'ai toujours préféré les monstres... bonus 1



Z'aviez pas eu le dessin habituel, la dernière fois. Ça vous a pas trop embêté, non, hein, des fois ? Mais dites moi si je dérange ! J'te jure... Faut que je râle à votre place ! Pfff ! Je fais tout le boulot !

Bon alors voilà. Un tout frais, tout neuf mais faudra pas vous plaindre s'il y a des traces de l'esquisse au crayon, si une erreur de raccourci de la patte avant droite accroche l’œil. Je l'ai quand même fait exprès pour vous. C'est pas un vieux crobard de derrière les fagots recyclé pour l'occasion. Alors en effet, je me suis contenté d'à peine plus que le premier jet sans chercher à retoucher.
C'est un peu comme les premières études que l'on fait pour se dérouiller les mains en vue du grand œuvre. Sauf que de grand œuvre, il ne sera pas question par manque de talent (mon cher Charlie, spéciale pour toi !) et de feu sacré. Oooh ! Mais c'est trop nul !!! Quel manque d'ambition !
Et oui, c'est comme ça.

Sinon, j'ai un faible pour cette charmante micro abomination. Avec ses deux petits yeux de jade empreints d'une touchante innocence et son si petit corps, tout rond, Leiobunum rotundum fait chavirer mon cœur à l'instar d'un philtre d'amour composé d'ingrédients improbables subtilement dosés. Par un contraste radical, les éléments les plus repoussants projettent en avant ce regard fragile et émouvant.

Un peu comme ma fille et son doudou : baveux, puant et plein de microbes pathogènes de la plus haute virulence. Mais quand elle le tient dans ses dents, je ne résiste pas au câlin.

Guillaume.




samedi 7 novembre 2015

Recette de saison - rappel.

Je sais pas si vous avez pu tester mais la saison s'y prêtera bientôt...

Recette.


dimanche 1 novembre 2015

J'ai toujours préféré les monstres...



J'ai toujours préféré les monstres.
Gamin, mon cerveau se ramollissait devant des dessins animés navrants de bêtise et de niaiserie.

Vous vous souvenez de la série de dessins animés "les Maîtres de l'Univers" et notamment de son héros Musclor ? Non ? Alors, imaginez l'une des fillettes des triplés (la BD) soumise aux tests atroces d'un savant aussi détraqué que plénipotentiaire. Empalée sur des seringues géantes de stéroïdes et d'anabolisants pour cétacés, la masse musculaire de la pauvrette aurait fini par se boursouffler en tous sens et dans la plus grande anarchie au point de produire des muscles énormes encore inconnus des chercheurs en anatomie. Si, si, j'ai vérifié, j'avais la figurine. J'étais abruti jusqu'au bout.
Seul vestige de sa candeur passée, le carré court impeccable et mignon tout plein avec sa frange de première communion.
Bref, le héros tartignole le plus grotesque qui soit. Et pour enfoncer le pieu, on l'avait doté d'une épée magique absolument irrésistible qui permettait à des pseudo scénaristes indignes de piétiner méticuleusement toute ébauche d'intrigue, si mince soit elle.

Je ne vous parle même pas des méchants, crétins comme des manches à balais, vaniteux, et surtout, ne doutant de rien ni personne malgré une infinie succession d'échec cuisants enchaînée à un rythme proche de l'idéal stakhanoviste.
Quoique, si, je vous en parle. Parce qu'ils avaient pour eux quelques atouts. Leur diversité de formes et de visages, leur incongruité subtilement dosée, leur laideur fascinante et désuète. En dépit d'un style "plus kitsch, tu meurs" grand guignolesque, un attrait naissait de cette galerie de tronches, impayables sources d'originalité, de fraîcheur et de renouveau. Sans quoi, la routine et l'ennui aurait fini par l'emporter.
Finalement, j'ai fini par préférer les figurines de ces monstres au point que Musclor a fini en vraie tête de turc subissant tous les supplices : noyades, drops de rugby, séjour sous les crocs du chien, caresses au chalumeau, etc.

Bon d'accord, j'en rajoute toujours des tonnes mais je vous promets que Skeletor, Dentos ou Océanor lui ont distribué une dose pléthorique de gros pains dans la gueule.

Donc, j'ai dû me rendre à l'évidence, j'aimais ces monstres à l'encontre de la logique voulue par leurs concepteurs. J'y étais même accro. Et j'en voulais toujours plus. Au point que j'ai dû en dessiner moi-même, de plus en plus (un jour, je ferai peut-être un blog là-dessus). Aujourd'hui encore, j'en gribouille instinctivement comme un chanteur fait ses vocalises.

Ma passion pour la nature s'est développée pour plusieurs raisons impossibles à évoquer ici sans risquer de glisser sur la pente savonneuse des digressions interminables (qui menacent toujours d'envahir ce blog contre notre - votre ? - volonté). Mais l'une d'entre elle découle tout droit de ce besoin de nourrir mon imaginaire de cette diversité d’étrangetés, de surprises. Comprendre que la réalité naturelle peut vous surprendre chaque jour par la richesse de ses formes extravagantes me fascine et me stimule. Je suis accro à la diversité !!
J'ai passé des heures à tenter de la réinventer par le dessin avant de progressivement me rendre compte que tout existait déjà dans la nature. D'aucuns se nourrissent en étudiant les civilisations, les gastronomies, les cultures. Moi, c'est surtout les plantes, les lichens, les bêtes... Et quoi de plus déconcertant et changeant que les arthropodes avec leurs pattes surnuméraires, leur squelette externe cuirassé, leurs antennes, leurs yeux composés... Il sont tellement différents de nous, les humains, que nous en oublierions presque que ce sont aussi des animaux.

C'est un bien malheureux constat que celui-ci mais il semblerait qu'un pan imposant de nos sociétés semble se méfier de la diversité. Cette vieille antienne, rengaine nauséabonde qui voudrait que ce qui est différent de soi est à redouter. Et je crois bien que les insectes sont victimes de préjugés finalement assez analogues à ceux, certes affligeants, qui affectent les homosexuels, ceux qui ne croient pas au même dieu que soi, qui n'y croient pas du tout, ceux qui n'ont pas la même couleur de peau, qui ont un accent bizarre, qui ne pensent pas comme soi, qui aiment le hard rock, qui mangent du camembert au petit déjeuner avec le café, qui courent après des papillons avec leur filet, qui ont toujours un épi dans les cheveux, qui n'ont pas les chaussettes de la même couleur...
Bref, de la belle grosse méga-connerie en béton armé plaqué or 36 carats qui nous pourrit la vie depuis des millénaires.


Je sens que mon propos part en sucette alors je vais conclure.
Mais avant,  je tiens fort logiquement à remercier les concepteurs de ce gros naze bodybuildé pour midinettes qu'est Musclor grâce auquel j'ai été indirectement amené à adorer le monde des monstres miniatures.

Pour l'obligatoire iconographie, je vous ai choisi un opilion (Phalangium opilio) qui n'est pas tout à fait une araignée ("Peut-on faire pire ?!!", crie la foule hostile). Une bestiole déjà moche de loin, alors je vous raconte pas de près : ...

horriblement belle, superbement immonde, carrément SUBLIME !!

Z'y feriez pas un p'tit bisou, non, des fois ?

Guillaume.



 



mardi 21 juillet 2015

L'If anti-cancer.

J'ai appris l'autre jour sur France Inter dans l'émission "la tête au carré" que cette histoire de collecte était toujours d'actualité :
une haie d'if de 50 m permet d'assurer le traitement pour une personne.

Les Belges nous donnent encore une leçon mais ça marche un peu en France : le site.

Et sur le blog : le deuxième article le plus consulté concerne l'If.

Guillaume


samedi 18 juillet 2015

Sur les traces du castor et des odonates (3)

Olivier, un peu las :
"Allez, encore un article que je vais me taper tout seul... Et Guillaume qui est encore aux abonnés absents... Ah, ça, dès que le printemps arrive, y a plus personne... J'te jure... Bon. Hum ! Hum !
Chers lecteurs, aujourd'hui, un nouveau dessin - deux, en fait - tiré de nos aventures ligériennes.
Le premier est simplement une mise en couleur du croquis de la semaine dernière, afin que vous puissiez mieux en cerner l'ambiance.

  

Le second dessin représente un habitant des lieux. Il s'agit d'une demoiselle... Mâle...
Je suis conscient que l'information peut être perturbante, mais laissez-moi dissiper cet apparent paradoxe. Les demoiselles sont...

Guillaume, entrant brusquement dans le bureau de rédaction :
"Houlà, attention, attention, Olivier !  Mon ami, je t'aime bien mais là excuse-moi avec tes histoires de demoiselles mâles, tu compliques tout, tu vas perdre nos chers lecteurs. Laisse faire le pro, ça va devenir trop technique, il va falloir vulgariser.
Tu vas voir comme je vais te faire ça, limpide et concis, comme d'hab, quoi.
Bien. Pour comprendre ce que l'on entend par demoiselle, il faut tout d'abord définir la synecdoque."

Olivier, inquiet :
"Synecdoque ? Mais Guillaume, t'es sûr de toi ? C'est pas un essai sur la rhétorique !"

Guillaume, plus sûr de lui qu'un général :
"La synecdoque, donc, est une figure de rhétorique. C'est une métonymie particulière qui s'appuie sur des rapports quantitatifs. Concrètement, elle consiste à exprimer le tout pour la partie (inclusive, généralisante) ou la partie pour le tout (restrictive, particularisante). L'expression bien connue à travers la France (mention spéciale à la Bretagne, selon les chiffres officiels) "boire un verre" est donc une synecdoque généralisante alors que "20 têtes de bétail" est particularisante.

Odonates est le terme scientifiquement approprié pour ce que l'on nomme généralement les libellules. Ce dernier terme s'applique en fait à un groupe d'odonates. Le commun des mortels use ainsi sans le savoir d'une synecdoque particularisante quant il utilise ce terme.
Ce qu'il ignore encore plus, c'est qu'il s'agit d'une synecdoque restrictive de deuxième degré. En effet, les libellules, vraies donc, constituent un groupe inclus lui-même dans un super groupe appelé "anisoptères".
Les anisoptères se caractérisent par le fait qu'ils étendent leurs ailes bien à plat lorsqu'ils se postent. Vous aurez remarqué au passage que le terme anisoptère s'emploie au masculin. Utiliser à la place le terme de libellule revient donc à user d'une synecdoque transsexualisante andromorphique (puisqu'on passe du genre féminin au masculin).
Enfin, petite particularité sympathique, les libellules vraies, plus rigoureusement nommées Libellulidae font souvent exception à la position des ailes en vigueur décrite ci-avant. Celles-ci sont souvent placées vers l'avant et vers le bas, en oblique et plus vraiment en croix."

Olivier, déconfit :
"Hein ? Mais tu rigoles ? Tu nous parles de synecdoque au carré pour finir par nous dire que les libellules vraies n'ont rien à faire parmi les anisoptères ! Ce qui est faux par dessus le marché ! Elles en font bien partie ! Tu trouves ça clair, toi ? Et ma définition de demoiselle, alors, je vais y avoir droit, à la fin ?"

Guillaume, déstabilisé :
"Oh, bon, dès qu'on élève un peu le niveau dans ce pays, on dirait qu'on va déclencher la chasse aux intellectuels".

Olivier, plié de rire :
"Dis, t'en rajoute pas un peu, non ?"

Guillaume, docte :
"Bon, en fait, anisoptère signifie ailes différentes. Les antérieures n'ont pas la même forme que les postérieures. C'est la vraie particularité de ce groupe qui inclut les libellules vraies."

Olivier, accommodant :
"Bien ! Les anisoptères ont les ailes avant différentes des ailes arrière. Tu vois, quand tu veux ! Et si tu faisais un effort de concision pour nous parler des autres odonates ?"

Guillaume, taquin :
"Tu veux dire que je dois évoquer rapidement le fait que les zygoptères referment souvent leurs ailes en arrière au dessus de leur abdomen, notamment parce qu'il existe là aussi des exceptions ?".

Olivier, suspicieux :
"Oui, c'est ça."

Guillaume, super-taquin :
"Pas la peine de préciser, donc, que l'exception concerne les lestes (lestidae) qui ont souvent les ailes placées en arrière mais écartées obliquement et non pas collées l'une contre l'autre, à l'opposé de la position particulière des libellules vraies ?"

Olivier, pas dupe :
"Voilà."

Guillaume, outrecuidant (cherchant la gifle ?) :
"J'imagine que je peux laisser tomber la rhétorique et passer sous silence le fait que le terme "demoiselles" est une synecdoque particularisante de premier degré quand il est utilisé pour parler des odonates puisqu'il ne concerne qu'une partie des zygoptères ?"

Olivier, bourrant le tromblon de ferraille et de clous rouillés :
"C'est ça, ouais, fous-toi de ma gueule..."

Guillaume, à reculons, mains en l'air :
"Faut-il laisser tomber le fait que les zygoptères comprennent plusieurs groupes d'odonates généralement petits, dont les agrions, les lestes, les pennipattes et donc les demoiselles ?"

Olivier, logeant le fût du canon dans la narine de son compère :
"Crache le morceau."

Guillaume, se rendant à l'évidence, pressé :
"Je sens bien que je n'ai pas le choix. Bien. Les zygoptères se caractérisent par le fait que les ailes antérieures sont identiques aux ailes postérieures. T'es content, là ?"

Olivier, large sourire satisfait, tromblon sur l'épaule :
"Je termine, tu permets ?"

Guillaume, résigné :
"Je t'en prie."

Olivier :
"Tu es trop aimable ! 
Pour les curieux, le zygoptère ci-dessous, croqué au bord de la Loire est une demoiselle appelée Calopteryx splendens. On devine que c'est un mâle à sa belle couleur bleu métallisé."

Guillaume, avec un petit rire maniaque par dessus l'épaule d'Olivier :
"Sinon, mon boucher qui a un cheveu sur la langue, quand il me propose son "zigot d'agneau", j'ai l'impression qu'il me parle de demoiselles."


Olivier :
"DEHORS !!! Ah mais c'est pas vrai ! Faut le faire soigner !"



Guillaume et Olivier.



samedi 23 mai 2015

Sur les traces du castor (2)

Dans le dernier post, nous nous promenions sur la Loire, à la recherche des castors.
La Loire est un fleuve franchement magnifique, dont les rives sont restées très sauvages par endroits. Sur le secteur que nous avons choisi, nous sommes à mille lieues des pauvres berges bétonnées, canalisées, colonisées par les sachets en plastique, les boites en polystyrène et les canettes de soda sucré.
Imaginez-vous un après-midi ensoleillé sur une grève de sable chaud. Vous fermez les yeux, mais vous ressentez tout de même la lumière rouge du soleil qui vous éblouit à travers vos paupières. Vous sentez aussi une fine brise sur la peau de votre visage et de vos bras. Vous êtes bien. Tellement bien que vous allez vous accorder une petite sieste. Après tout, vous vous êtes couchés bien tard pour épier les castors, la veille.
Au réveil, vous vous dites que le coin vaut bien un petit dessin. Alors, vous sortez votre petit carnet et votre crayon tandis que vos compagnons de voyage sortent leurs jumelles et leurs longues vues.
Et vous dessinez.
Ce qui donne à peu près ceci.














  Olivier

mercredi 6 mai 2015

Sur les traces du castor

Chose promise, chose due : dans mon dernier article, je me proposais de vous emmener une nouvelle fois en "balade nature".

Le décor du jour : la Loire sauvage.
La cible : le castor d'Europe (Castor fiber pour les latinistes).

Le castor est le plus gros rongeur autochtone de nos régions, d'où il a bien failli disparaître au siècle dernier à cause des activités humaines : chasse alimentaire ou vestimentaire (sa fourrure était utilisée pour fabriquer des toques et des manteaux), drainage des zones humides et pollution des rivières, construction de barrages, etc.
Aujourd'hui protégé, il voit à nouveau croître ses effectifs et recolonise petit à petit les cours d'eau où il était historiquement présent, et la Loire en fait partie.

Le canoë est le moyen idéal pour rencontrer l'animal dans son milieu naturel : il permet une approche silencieuse et non intrusive. Nous avons pour l'occasion un guide qui connait parfaitement cette section du fleuve.

Nous embarquons donc vers 19 heures, un peu avant le coucher du soleil et nous glissons discrètement sur l'onde. Seul le clapotis de nos pagaies et nos chuchotements troublent la paix imposée par le fleuve. Nous entendons également quelques chants d'oiseaux tardifs se souhaitant bonne nuit.


 

Le castor est beaucoup moins timide que le loup. De mœurs plutôt nocturnes, il vaque à ses occupations en début et en fin de nuit. Nous apercevons bientôt nos premiers individus dans les jumelles. Dès qu'ils nous repèrent, ils plongent sous l'eau pour nous fausser compagnie. La bête est capable de tenir plus de cinq minutes en apnée.
Bientôt, la nuit tombe et nous ne les apercevons plus qu'à la faveur d'un rayon de lune. Nous entendons parfois le clac ! de leur queue plate qu'ils utilisent à la surface de l'eau comme système d'alarme pour signaler les intrus.


La soirée se termine à deux heures du matin, plusieurs kilomètres en aval de notre point de départ.
Nous conserverons longtemps les souvenirs de ces observations noctambules, tout comme nous garderons un souvenir impérissable du pique-nique improvisé de nuit sur une petite crique autour d'un feu de bois sur lequel grésillaient de succulentes saucisses accompagnées d'un petit verre de vin.

  Olivier

samedi 28 mars 2015

Les choses vraies - épisode 8

Les fidèles lecteurs de ce blog reconnaîtront peut-être le titre de cette série à suspense qui relatait mes aventures en Espagne sur les traces du loup et de l'ours. Pour mémoire, un lien vers l'épisode 1.

En fouillant mes carnets de croquis récemment, j'ai retrouvé quelques dessins datant de cette odyssée. Là encore, ce sont des instantanés de moments simples mais de grande valeur pour moi : des repas entre amis, des observations complices... Des choses vraies encore une fois...

Souvenez-vous, à la fin de l'épisode 7, nous baignions dans l'euphorie, les oreilles résonnant encore des hurlements poussés par la meute (celle des loups, pas la nôtre).
Dès l'aube suivante, nous sommes retournés sur le site. Bien sûr, l'animal ne nous avait pas attendus, mais le lever du soleil qui s'est joué devant nos yeux ensommeillés a malgré tout constitué une magnifique récompense pour nos efforts. Seuls quelques ongulés traînaient encore sur le site.


C'était le dernier jour de notre voyage, mais nous n'étions pas mélancoliques.



Pour clore cette série espagnole, voici quelques images souvenirs mises en couleurs.
- La troupe des naturalistes vissés à leurs lunettes.



- Un vieil arbre qui m'a séduit lors d'une balade, sur fond de parc éolien.



- Le barbecue municipal de Sesnàndez de Tàbara où nous avons savouré des grillades arrosées d'un bon vin.



Depuis lors, j'ai fait quelques autres balades dont les dessins suivront un de ces jours. Stay tuned !  :)

Olivier

mercredi 11 mars 2015

Pour quelques renards de plus...

Le renard, c'est aussi le doudou de mon fiston. Je me devais d'en dessiner aussi. Au moins gribouiller...


Guillaume.


vendredi 27 février 2015

La plupart des articles que nous vous proposons représentent un réel investissement. Ne nous en voulez pas si on remet au goût du jour certains d'entre eux que vous avez peut-être ratés...
Aujourd'hui, j'ai entendu chanter un roitelet dans du lierre. Cela m'a fait penser à ces articles :

Lierre mélomane...

Et pour un bonus de crobards :

Croqu'histoire 2

Guillaume

jeudi 26 février 2015

Fantaisies anatomiques - 5

Après l’hyperréalisme époustouflant, la maîtrise technique sidérante de Sieur mon compère Olivier (Quel phénomène ! Il m'a écœuré au niveau du dessin !), je me vois réduit à vous imposer non pas un retour aux sources mais un retour à un joyeux bordel graphique parfaitement bâclé et approximatif. Avec une touche, que j'espère heureuse, de foutraquerie, je vous balance ces quelques crobards bancals pour illustrer une nouvelle salve de fantaisies anatomiques.

Les précédentes (règles dans les articles mentionnés ci-après) n'ayant pas suscité une foule de propositions, j'en ai fait moi-même avec mon fiston.
Mais si vous êtes en verve, les commentaires sont là pour ça.
Reconnaissance émue aux meilleures propositions.

Guillaume

Plus de créatures et encore plus de points à gagner, ici :
Fantaisies anatomiques - 1
Fantaisies anatomiques - 2
Fantaisies anatomiques - 3
Fantaisies anatomiques - 4



jeudi 5 février 2015

Croquis'toire - Renard (épisode 6)

Episode 1 : le crayonné
Episode 2 : les premières touches de couleur
Episode 3 : les détails
Episode 4 : le décor
Epidode 5 : l'ajout de la végétation

Eh bien voilà. Le renard assoupi est pratiquement achevé. Il ne nous reste qu'à zébrer son pelage avec quelques ombres afin d'ajouter un peu de réalisme.















Partie 6 : l'ajout des ombres



















Deux petites étapes pour conclure. L'effacement du trait de crayon initial et l'ajout d'une signature discrète dans un coin.





















Merci d'avoir suivi cette série !

  Olivier

mercredi 28 janvier 2015

Croquis'toire - Renard (épisode 5)


Episode 1 : le crayonné
Episode 2 : les premières touches de couleur
Episode 3 : les détails
Episode 4 : le décor

Nous retrouvons aujourd'hui notre renard endormi. Comme indiqué précédemment, l'étape du jour consiste à ajouter quelques branchettes par-ci, par-là pour formaliser le décor.
















Oui, heu... hem-hem, passons au résultat. Vite.

Partie 5 : l'ajout de la végétation



















Là encore, les branches sont volontairement floutées, afin de produire un effet de profondeur de champ.

A la semaine prochaine, pour un autre épisode !

  Olivier

dimanche 18 janvier 2015

Croquis'toire - Renard (épisode 4)

Après une courte mais nécessaire interruption de la série par l'actualité du vrai monde, nous reprenons aujourd'hui notre feuilleton "Dessine-moi un renard..."


Episode 1 : le crayonné
Episode 2 : les premières touches de couleur
Episode 3 : les détails

Voici venu le temps de placer le renard dans son environnement. Quelques touches de vert foncé ou clair. Un peu de flou pour donner un effet de profondeur de champ.


















Ce qui donne ce résultat.

Partie 4 : le décor



















Au prochain épisode, nous préciserons un peu les détails du décor.

  Olivier

jeudi 8 janvier 2015

Je suis Charlie


lundi 5 janvier 2015

Croquis'toire - Renard (épisode 3)

Pour les visiteurs qui découvrent cette série, je me suis proposé voici quelques jours de raconter l'histoire d'un dessin étapes par étapes.

Un petit rappel des épisodes précédents :
- Le crayonné
- Les premières couleurs

Pour cette nouvelle étape, il s'agit de dessiner les poils.


















Oui, c'est vrai que ça prend un peu plus de temps que les étapes précédentes.

Pour la technique, notez qu'il y a plusieurs couleurs : du foncé sur le fond clair, et du clair sur le fond foncé. Mais il y a aussi du clair dans le clair, et du foncé dans le foncé. Vous me suivez ? Parce que là, je me demande si je suis bien clair...

Et voici le résultat final.

Partie 3 : les détails :


















A suivre. Et bien sûr, bonne année à tous !

  Olivier