mardi 25 janvier 2011

C'est arrivé près de chez vous...




J'ai photographié cette guêpe de la famille des chrysides sur une autre ombellifère que la berce, la tout aussi commune carotte sauvage. S'agit-il d'une des plus jolies guêpes de France? Vue sa livrée arc-en-ciel, la question est légitimement posée.

Compte tenu de la ressemblance des deux plantes, j'aurais pu tricher un tantinet, céder à la tentation et l'intégrer à la série sur les berces pour l'enrichir. Ainsi j'aurais perfidement détourné à mon profit le capital de sympathie qu'une aussi charmante bestiole dégage afin d'achever de vous convaincre que décidément, oui, c'était fait avéré : les berces étaient vraiment des plantes fabuleuses.
Vous alliez les semer et les laisser pousser dans vos jardins et convaincre encore le maire et les services techniques d'en faire autant sur les plates-bandes communales puis organiser des sorties nature dans la cour de l'école pour observer les guêpes sur les ombelles... Ne riez pas ! J'en connais dont c'est le boulot quotidien. J'ai les noms mais ne comptez pas sur moi pour les dénoncer !

Mais un petit mensonge reste un mensonge ! Et point de cela ici.
Toutefois, il est vrai qu'elle aurait très bien pu être observée sur une berce. Mais non, ce jour-là, Madame n'a pas daigné. Ou je n'ai pas été au rendez-vous quand le fait s'est éventuellement produit.

Il ne me reste plus qu'à commencer une série sur les carottes sauvages, très attractives. Puis une autre sur la foule des butineurs de chardons (plantes éminemment riches en nectar fort appréciées des abeilles). Sans oublier les bourdons sur les vipérines, les papillons sur les scabieuses, etc. Y a de quoi faire, sans aucun doute !

Bref, revenons-en à notre guêpe, notre chryside superbe, en habit céleste. Sous ses airs de star de la mode charmeuse et ensorcelante de beauté se cache une perfide créature. Ne nous y fions pas ! La fainéante ne daigne pas (décidément !) élever ses petits elle-même. La mère indigne va rechercher les nids de certaines abeilles ou guêpes solitaires (par exemple, ici, les guêpes du genre Oedynerus pour les passionnés), attendre qu'elles aillent quérir pitance, délaissant alors leur édifice de terre, pour s'y introduire subrepticement.
Et là, c'est le drame. Via un procédé fourbement ourdi, certes dicté par ce qui lui reste d'instinct maternel, la chryside pique la larve présente pour y pondre son œuf. La malheureuse Oedynerus nourrira désormais à son insu, une autre larve, parasite, qui dévorera vivante la sienne.

L'interruption suivante est indépendante de notre volonté. Le Comité Officiel des Scientifiques Annihilateurs de Controverses (COSAC) tient à préciser ceci : "en délaissant ces sentiments anthropomorphiques n'ayant d'autre but que de vous faire maladroitement sourire, il faut considérer que les parasites jouent un important rôle régulateur. La chryside n'a donc pas d'effets négatifs sur son écosystème, bien au contraire !"

Hum ! Mmmhm ! Merci, tout puissant et vénéré COSAC !

Fin de la parenthèse. Je reprends.
Voici, maintenant, une reconstitution de l'horrible forfait. Bien entendu, les images violentes pouvant heurter la sensibilité des personnes les plus fragiles ont été retirées de cette publication. Pas de "nature-réalité" ici.

Voici notre brave et honnête femelle d'Oedynerus s'échinant à la tâche, mère consciencieuse et minutieuse en train d'élaborer un fier tube de terre pour accéder glorieusement à la chambre de sa progéniture. Elle va jusqu'à offrir sa salive pour amalgamer la terre constituant l'édifice.




A quelques décimètres de là, la chryside attend son heure, froidement et implacablement.




Hélas, l'occasion ne survient que trop tôt! Mère courage s'est déjà absentée, non pour abandonner sa tâche mais pour quérir quelque indispensable matériau !



Sans tarder, l'odieuse criminelle pénètre dans la chambre larvaire sans rencontrer d'obstacles. Je tairai alors la scène qui suit par égard pour les lecteurs tant elle pourrait choquer les âmes sensibles.



Vous croyez que cela se passe toujours chez les autres, n'est ce pas? Et bien regardez un peu ce beau terrain de chasse...



L'interruption suivante est indépendante de notre volonté.
Le COSAC tient à préciser ceci : "le COSAC ne cautionne pas le ton sentimentaliste adopté par le rédacteur pouvant laisser croire à de mauvaises intentions de la part d'insectes agissant dans le but d'assurer légitimement leur reproduction.
Par ailleurs, il dénonce l'hypocrisie du rédacteur qui prétend ne pas faire de "nature-réalité" alors même qu'il tente par des effets de dramatisation outrancières d'exacerber les émotions du lecteur. Ce ne sont pa
s là des procédés scientifiques et convenables à la hauteur des aspirations de sensibilisation et d'information affichées par ce blog."

Aïe! Pas sur la tête ! Certes, certes, vous n'avez que trop raison, savantissime COSAC ! Je suis indigne, je suis infâme !

Pfff! Si on peut plus rigoler...

Aïe ! Mais AIEUH !

1 commentaire:

  1. sami roue libre sans freins28 août 2012 à 01:29

    Avec le meilleur logiciel de retouche photo tu n'obtienderais pas une beauté parielle

    Si tu dis boulot je dirais mission impossible.
    Et dans ce grand bonheur j'apercois ce grand malheure

    promis juré craché je n'ai pas piqué cette phrase au cid de Corneille.

    Je m'explique


    les personnes qui ont fait le barbecue sur le sol de la prairie Malecot sont des criminels

    A m'ouvrir les yeux les oreilles a tes discours mon coeur s'est refermé

    Pourquoi ne t'ai je pas écouté ( je ne sais meme pas si c'est du francais )

    Comme si je cherchais un coupable

    Comme si j'avais besoin de t'entendre dire ce que je sais et que je cache au plus profond de moi

    oui c'est un supplice effrayant de voir cette beauté au quotidien

    alors voila pourquoi c'est une mission plus qu'un boulot et tu est fort courageux de le faire toi et
    le monsieur des zones humides.

    tu dois maudire les hommes et l'ignorance tous les jours

    Je suis completement hors sujet en roue libre depuis le début

    cette guepe c'est un peu l'histoire de moise confié au fleuve la reine pris le bébé et l'eleva et la guepe grandit piqua l'egypte et partie sur une autre terre promise

    je sais j'ai de l'imagination ou va tu cherche tous ses conneries a salopé mon blog avec tes annerie mardi 28 aout a 01:09

    il n'a rien a faire que de dire n'importe quoi dans ses commentaires celui la

    est ce qu'il dit vrai ca doit etre un romancier qui s'excerce sur mon blog

    satan va t'en laisse moi parler de mes animaux tranquil

    je réponderai tu as frotté la lampe est le génie est sortie.

    la lampe c'est la lumiére et le génie c'est juste le pouvoir du savoir. Tous tes voeux se réaliseront avec la lumiére qui eclairera tes articles. sortez les ordinateurs faire bronzettes

    il suffit d'une berce et toutes la biodiversité est sauver.

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