samedi 16 avril 2011

L'attaque qui tue pas trop, en fait ! Le retour...



Or, doncques, dans l'épisode précédent, nous nous trouvions dépourvus et tétanisés face à l'horreur verte en ordre de marche, prête à envahir à notre insu, nos magnifiques trottoirs et espaces verts "bien" entretenus. Sommes-nous donc condamnés ? Personne pour les arrêter ? Ni héros ? Ni champion ?

Ah ! Mais si ! Voyez cette silhouette rassurante se dresser face à la sournoise menace !  Rassurez-vous, les hordes de créatures vertes se font bien massacrer la tronche ! Contrairement aux films d'épouvante, la technologie humaine les décime avec une déprimante efficacité.
Même pas de suspense hitchcockien, c'est réalisé sans aucune finesse. Un vrai film de bucheron ! Sauf que le mec qui tient la tronçonneuse, là, il est censé nous défendre... Ce ne serait pas lui, cette fois-ci, le dangereux tueur ?

Invariablement, aux beaux jours, il procède à une régulation efficace des envahisseurs verts. Tout au plus, quelques placettes oubliées par miracle échappent au carnage.

Le truc, c'est que dans le lot, les orchidées sauvages morflent elles-aussi : plus de 35 espèces sauvages rien qu'en Ile-de-France ! Et beaucoup pourraient pousser si nous leur en laissions un peu le temps. Même sur des bords de route, dans nos jardins, etc. Mais si ! J'ai des preuves ! Cela n'arrive pas qu'aux autres.

Habituellement, le ton de ce blog n'est pas trop déprimant. Alors, non, je ne vais pas vous laisser assommés de désarroi paralysant. Je vais vous proposer encore une fois de passer à l'action.

Voici à quoi ressemble en ce moment (sortie d'hiver) une orchidée sauvage. Une rosette de feuilles basses et luisantes, aux nervures parallèles :




Mais cela peut devenir aussi cela :

Fleur d'Orchis militaris.


Bon là, j'avoue que ça peut vraiment ficher les jetons. Je comprends le mec à la tronçonneuse. Nue et casquée comme un fier spartiate, la fleur de l'Orchis militaire en jette en combinaison moulante de strass rose. Si l'on ajoute à cela son imposante stature de plus de deux centimètres. Parbleu ! J'en frémis déjà.




Mais on franchit encore un palier dans l'horreur avec les fleurs de l'Ophrys Goldorak, ci-dessous, véritable machine de destruction, condensé froid de technologie brute et insensible, venue du futur pour nous exterminer, nous pauvres humains apeurés et innocents:
Fleurs d'Ophrys insectifera : environ 2 cm chacune.


Floraisons prévue en mai !!

Et je vous jure que ces deux créatures peuvent pousser toutes seules pas loin de chez vous.
Alors si vous en avez le courage, laissez-les donc pousser.
Cap' ou pas cap' ?

PS : merci à Olivier pour son vengeur masqué rassurant. On lui ferait bien un bisou, tiens !

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